« Pouvons-nous ouvrir notre mosquée au tout-venant ? »
Mohammed Benali, le Président de Ennour à Gennevilliers,
mettait sa communauté devant une question inédite :
(Vivre ensemble ou le fruit d'une histoire)
Ceci n'aurait pas été possible sans qu'ait été labouré
le terrain des rencontres islamochrétiennes qui on précédé
une belle récolte : le rassemblement, dans une mosquée,
de 800 personnes venues de tous les horizons.
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Face aux menaces d'islamophobie pour les uns
et de repli identitaire pour les autres,
Christian Delorme, « le curé des Minguettes »,
lance un appel : « Ne nous séparons pas ! »
et Tareq Oubrou, l'imam de Bordeaux, a bien conscience
que face aux forces aliénantes du capitalisme,
s'impose une éthique à inventer
si l'on veut réussir à coexister.
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Lorsque dans les rues d'une ville de 30 000 habitants,
6000 personnes, certains jours, sillonnent les rues
pour accéder à la mosquée, des questions surgissent.
Le point de vue de l'imam comme celui d'un élu
ou du curé méritent d'être écoutés.
Leurs propos ont fourni matière à des débats intéressants.
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« Les religions dans la ville » :
ce titre qui désigne les rencontres
à la mosquée Ennour de Gennevilliers
était le fruit d'une réflexion qui n'est pas achevée.
Le groupe ALETHE , par la plume de Jean Lavergnat,
évoque «Ce qui reste à faire» et son Président ,
Hubert Faes, un philosophe, s'interroge sur
«le rôle de la laïcité dans le dialogue des religions».
Michel Jondot, au nom de La Maison islamochrétienne,
s'inspirant de Péguy, estime que l'exploitation politique
de certaines tendances islamophobes met la mystique en danger.
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