Cheikh Nazil al-Haqqani se présente comme le quarantième successeur du Prophète. Par voie initiatique il transmet l’héritage spirituel des grands prophètes et des sages de l’humanité. Il a confié à Philippe de Vos- Amanoullah l’autorisation de transmettre en France l’influence spirituelle de la confrérie naqchabandi.
Reconnaître sa Présence !
Le Prophète Mohammad, sur lui les grâces de l’Unité et de la Paix, nous a enseigné qu’après leurs morts certains croyants seront face à une théophanie divine qu’ils ne reconnaitront pas. Dès lors, devant elle, ils diront : je me réfugie en Dieu contre cela ! Pourtant c’était bien leur Seigneur !
Alors Dieu le très haut dans Sa Miséricorde et Sa Générosité se présentera tel que ces croyants l’imaginent pour qu’ils le reconnaissent !
Combien de fois avons-nous appelé, nous aussi, le Seigneur Bien aimé dans nos jours et nos nuits sans le reconnaitre quand Il Se manifeste ?
L’une de mes histoires préférées est racontée dans ce sens par le grand mystique Sheikh Muhhydin Ibn Arabi.
« Un jour la princesse décida de se déguiser pour aller au marché, avec les vêtements d’une pauvre femme. Arrivée devant une boutique simple qui vendait des pacotilles, elle entre ainsi vêtue. Aussitôt le propriétaire l’apostrophe : « Que viens-tu faire ici ? Tu as l’air d’être une voleuse, sors de ma boutique ! » La princesse déguisée garda le silence et sortit. A cet instant arrive le fils du vizir qui, lui, reconnait la princesse et, devant la porte, lui embrasse les mains. Le propriétaire sidéré demande au fils du Vizir comment peut-il embrasser les mains de cette pauvre femme. Celui-ci lui répond : « N’as-tu pas reconnu la princesse ? » « Oh ! dit le marchand, si c’est la princesse, elle peut entrer ! » « Trop tard dit le Vizir car tu ne l’as pas reconnue et maintenant elle est ailleurs ! »
Cette princesse, c’est la Présence divine ! Nous l’appelons mais hélas quand elle vient nous ne la reconnaissons pas car nous projetons des schémas de croyance avec notre mental plutôt que de l’accueillir dans nos cœurs. Nos conceptions limitent et figent notre vision, empêchant l’œil du cœur de contempler le chatoiement des lumières divines qui sans cesse se renouvellent dans leur théophanies.
Car, en effet, le Seigneur ne cesse de se manifester dans le flux d’un renouvellement constant.
La lumière
aux couleurs différentes.
Le Coran dit (55-29, chapitre Le Miséricordieux) : « Tout ce qui existe dans les cieux et sur la terre l’implore, chaque jour il est à une œuvre nouvelle »
Cette manifestation toujours nouvelle nous surprend trop souvent dans notre sommeil comme l’histoire rapportée par notre Seigneur Jésus dans la parabole des vierges folles qui invitent l’époux et l’appellent mais sont endormies quand Il arrive.
Que faire pour que nos cœurs soient capables de reconnaitre, de recevoir et d’accueillir le Bien Aimé dans cette profusion de ses manifestations si diverses soient elles.
Le Coran énonce clairement (2-136)
« Dites : Nous croyons en Dieu, à ce qui a été révélé à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob et aux tribus ; à ce qui a été donné à Moïse et à Jésus ; à ce qui a été donné aux prophètes, de la part de leur Seigneur. Nous ne les séparons pas les uns des autres ni ne faisons de différence entre eux, nous sommes musulmans pour Dieu. »
Musulmans en ce sens veut dire : en Paix (le mot « salam : paix » est de même racine que le mot islam) avec la loi divine dans toutes ses formes.
Dieu est lumière ; or nous savons tous que selon les angles cette lumière s’habille de couleurs différentes.
Le Sheikh soufi ibn Arabi écrivit dans cet esprit le livre « les chatons des sagesses »
Le chaton d’une bague est l’endroit où s’enchâsse la pierre précieuse qui précisément cristallise la lumière dans une forme et une matière. Ainsi, dans l’histoire, les cœurs des envoyés divins furent comme ces chatons recevant la lumière divine pour la manifester en forme et sagesse selon leurs époques et leurs missions.
Le musulman qui suit un chemin spirituel travaille sur son cœur pour le rendre capable de recevoir en « héritage » les sagesses de ces envoyés divins, selon sa prédisposition ou sa capacité. Car une parole célèbre du Prophète Mohammad, sur lui les grâces de L’unité et de la Paix, dit : « Les savants véritables sont les héritiers des prophètes ». Ceci rendant légitime cette recherche.
Qu’en est-il de cette lumière et comment la recevoir ?
Le Coran dit : 24-35 - « Dieu est la lumière du ciel et de la terre. Sa lumière se manifeste comme celle venant d’une niche (le corps de l’homme) ou se trouve un flambeau (la Présence divine) et le flambeau est dans un cristal (le cœur) et celui-ci est comme un astre étincelant.
Ce flambeau est allumé à un arbre béni : l’olivier qui ne provient ni de l’Orient ni de l ‘Occident et dont l’huile est près d’éclairer sans que le feu la touche. (L’âme naturellement lumineuse)
Lumière sur Lumière ! (La Présence divine sur la prédisposition de l’âme)
Dieu guide vers sa lumière qui il veut. Dieu propose aux hommes des paraboles, Dieu est savant en toutes choses ».
Ce texte signale que l’homme est de nature spirituelle : l’âme est comme l’huile lumineuse facile à enflammer, pleine de grâce dans son état originel. Sur cette prédisposition intervient néanmoins une autre lumière, une autre grâce, celle de la Présence, celle qui est connaissance. Cette deuxième grâce est celle qui se donne dans les chemins d’un enseignement de Maître à disciple.
La spiritualité est au chemin ce que l’eau est à la rivière. L’eau descend du ciel comme une pluie à l’instar des grâces divines dans leur liberté. L’eau sort aussi de la terre avec la spontanéité généreuse d’une source. Mais l’homme, toujours inquiet, a besoin de maîtriser, de posséder, de repérer, de conceptualiser. S’il trouve une source il va essayer de la capter selon son système comme par exemple la mettre en bouteille.
Entre maître et disciples
Les chemins proposés par les confréries dans l’islam par exemple sont comme les rivières - qui cette fois-ci pour des raisons pédagogiques - vont capter cette eau, la limiter, la conditionner par des berges afin de la guider vers l’océan… où les berges à nouveau disparaîtront.
L’homme a été créé libre, sans interdiction, sans obligations, dans ce lieu originel appelé paradis qui symbolise cette conscience et cette maturité d’un âge d’or où l’homme
vécut heureux dans un état harmonieux qui traduit en fait la conscience et la réalisation de L’Unité de son être avec toutes choses.
Puis comme nous l’avons appris dans la plupart des textes sacrés, surgit tout d’abord une première interdiction : « Tu ne toucheras pas à l ‘arbre du milieu du Jardin » !
A cet instant la liberté se limite par une interdiction.
Il n’y a pas encore d’obligations, celles-ci viendront après la fameuse chute d’Adam et Eve.
Les interdictions et les obligations apparaîtront en fait progressivement de plus en plus complexes au fur à mesure que l’homme s’éloigne de L’unité.
Il y a une correspondance fondamentale à remarquer entre cet éloignement de l’unité et la complexité de la vie de l’homme tissée d’interdictions et d’obligations dont les religions feront un code caractéristique de leurs identités. Avec le temps et le développement du nombre des individus la complexité s’accroît mathématiquement selon une loi bien connue.
Mais malgré cet éloignement progressif, il existe des moments de printemps dans l’histoire qui correspondent à la manifestation des grands envoyés divins qui témoignent d’une sorte de pardon divin, d’un retour de grâce. En arabe comme en hébreu le mot « tawba » que l’on peut traduire au premier mouvement par repentir veut dire aussi « retour » au sens ou le vrai repentir implique à la fois le retournement de l’homme vers le centre et le retour de Dieu vers l’homme.
Or la racine de ce même mot implique aussi l’idée d’un dépôt spirituel « Tabout » dont l’histoire retiendra des formes aussi variées que celles de : l’arche d’alliance, le Graal ou la Pierre noire de la Mecque. C’est le dépôt de confiance que Dieu donne à l’homme à chaque repentance en tant que nouvelle alliance.
A ce moment les règles des religions changent puisqu’il s’agit d’un nouveau contrat pédagogique adapté à la situation historique de l’homme mais toujours dans la perspective
de le reconduire à la réalisation de l’Unicité, à la simplicité originelle.
Les enseignements spirituels apparaissent donc comme cette gestion de l’eau - qui est la spiritualité naturelle en l’homme - aspirant à retrouver sa liberté originelle, c’est à-dire la contemplation de la Présence divine. Pourquoi, des maîtres spirituels, pourquoi des chemins, pourquoi cette « gestion de l’eau » qui symbolise notre flux spirituel ?
Parce que l’eau peut très bien aussi se disperser, se perdre dans la terre, comme nos élans spirituels se perdent si souvent s’ils n’ont pas une orientation, une discipline, une méthode.
Dans la rivière, l’eau peut organiser son lit, il y a une gestion du flux. Certes, elle subit le conditionnement des berges et les méandres du fleuve mais c’est ainsi qu’elle est conduite à l’Océan.
C’est également ainsi que les confréries, les chemins spirituels et mystiques organisent selon une pédagogie divine l’orientation des forces spirituelle vers l’Océan de la Présence.
Accepter un chemin, une méthode, une discipline peut sembler contraignant en terme de liberté mais c’est à travers ces contraintes précisément qu’il est possible d’être conduit à la libération spirituelle à l’instar de la rivière qui rejoint l’océan.
Enseignant et « En-Seigneur »
Mais, dites-moi alors, où sont les rivières et que reste-il de leurs noms que ce soit la Seine, le Nil, ou le Gange quand ils ont rejoint l’océan ? Où sont les religions, où sont les chemins et les méthodes dans la contemplation de la Présence divine quand le Seigneur a pris toute la place dans le cœur ? J’aime dire que « L’enseignant véritable conduit à l’EN – SEIGNEUR » le RABB. En arabe : « al murabbi » veut dire l’enseignant de la même racine que le mot Rabb, le Seigneur.
Le maître spirituel en tant qu’enseignant conduit le disciple au maître intérieur qui est le « Rabb », le Seigneur. On dit ainsi que le disciple réalise dans la première étape de la voie une extinction de son ego et donc de lui-même en son maître. Il s’habille de l’esprit de son maître, il se fond en lui, ce que l’on désigne par « fana fi Sheikh ».
A l’étape suivant le Sheikh le conduit à : « fana fi Rassul » se fondre dans la lumière prophétique.
Cette Présence prophétique qui est l’Esprit Saint, le conduit ensuite à « fana fi llah » se fondre dans la Présence divine. Il ya ensuite une autre étape : « al baqa bi llah » être soutenu en Dieu et par LUI. C’est donc une mort et une résurrection en Dieu.
Le disciple était au début comme un oiseau aux plumes colorées (par les vertus) puis son maître l’a déplumé complètement (il a cessé de croire qu’il pouvait augmenter ses mérites par lui-même) puis il a été cuit et consumé (la mort en Dieu). Il arrive devant Dieu dans la pauvreté la plus totale, nu et sans aucune connaissance ni science car il n’est plus rien si ce n’est vide, tout entier disponible à la grâce divine.
Alors Dieu lui-même l’habille à nouveau avec des vêtements divins, les traces des vertus divines en lui, qui seuls lui permettent de supporter les lumières de la Majesté foudroyante dans la proximité divine. Avec ce statut il reçoit un Nom nouveau qui correspond à son Service spirituel par Dieu et en Dieu. Il est fondu mais non confondu. Il devient unique, il découvre en Dieu son secret intime, sa signature éternelle. Il laisse enfin rayonner de lui son Seigneur, son Rabb qui parle en lui et agit à travers lui. Le « trésor caché » s’est enfin manifesté.
Le chemin, « la tariqat » correspond au dévoilement progressif des vérités en fonction de l’aptitude du cheminant. En celles-ci est mis l’accent sur l’expérience effective.
C’est un fait bien connu des maîtres spirituels que l’attitude communautaire des spirituels, comme leur respect de la loi, leur permet d’éviter les glissements très dangereux qui se manifestent régulièrement dans ces expériences du dévoilement. En tant qu’enseignant depuis 20 ans je l’ai constaté très souvent.
Certains s’envolent rapidement par des ouvertures spirituelles et des états mystiques mais la descente qui suit est souvent amère. Tout se passe comme lorsque vous tenez votre main sous le soleil près du sol : vous en voyez l’ombre. Vous choisissez de lever la main plus haute : l’ombre disparaît !
Ceci correspond aux moments de joie dans les chants spirituels. Faut-il croire à ce moment que l’ombre a définitivement disparu ? Non ! L’ombre revient tant que le corps est là qui produit le mental qui produit l’ego.
Notre identification au corps est la création du mental qui créée à son tour l’illusion. On pourrait dire : tant que nous ne sommes pas libérés de la servitude du corps nous ne sommes pas non plus libres du vêtement de la loi, « la charia ».
Un chemin délicat
Bien sûr il s’agit non pas de la loi qui est forme rigide, il s’agit de la loi juste en tant que reflet du cosmos, celle de l’harmonie, celle qui gère le mouvement des planètes, celle qui gère notre corps.
Dans la voie de certains enseignements comme en Inde par exemple, l’expression des vérités est majestueuse et coupante, magnifique et sublime.
Les vérités sont mises à nu et cela est souvent terriblement déstabilisant et dangereux. C’est ainsi que certains disciples s’égarent et oublient toute protection en entendant : « Tu es depuis toujours établi dans le Soi ! Tu es la réalité ! Tu es depuis toujours réalisé mais tu n’en as pas conscience ! »
Il est bien entendu que cet enseignement de l’Inde est sublime. Mais il reste aussi terrible dans la manifestation majestueuse de sa transcendance.
C’est parce qu’il était difficile à véhiculer dans sa nudité en cette période qui est l’hiver de la conscience que d’autres expressions de la spiritualité se sont manifestées sous forme de religions enseignant les vérités par un dévoilement progressif.
Il y a donc une sagesse dans cette pédagogie divine qui propose d’apprendre à se purifier, à se nettoyer de cet ego qui est le pharaon en nous, le tyran.
J’ai découvert que la grâce est déjà là toute entière disponible pour chaque homme mais que les voiles égotiques l’empêchent d’en recevoir les bienfaits.Nos souffrances elles-mêmes produisent à l’instar des blessures sur la peau des croûtes sur le cœur et celles-ci étouffent le cœur en le voilant. Il s’agit donc pour l’enseignant de mettre l’accent sur cette purification, sur le retrait des voiles plutôt que sur l’acquisition de connaissances et avant les exercices de la contemplation.
Pas de séparation : tout est UN
Ayant séjourné en Inde, j’ai vécu à côté de personnes ayant réalisé des éveils puis des Samadhi (extases) qui ont duré des mois. Il fallait s’occuper d’eux comme des petits nourrissons. Ces états sont sublimes mais difficiles à gérer dans la vie quotidienne.
Par la grâce divine, j’ai eu dans mon cas des expériences grâce à la voie soufie d’une façon progressive. J’ai vécu des retours à la conscience de veille où je ne pouvais plus bouger ni parler. Dans ces instants la conscience s’identifie à une immensité comme l’océan où plus aucun repère n’existe. Aucun appui n’est possible, aucune comparaison n’est possible. Ces états de conscience, cette immersion dans l’Etre sont des expressions de cette nudité du réel. On perçoit qu’il n’y pas de séparation entre les choses et que tout est UN.
En revenant à soi progressivement il est nécessaire d’intégrer ce qui s’est ainsi dévoilé de l’essence. On est alors comme le plongeur qui est resté longtemps dans l’eau et qui en sortant a besoin de s’envelopper dans sa serviette. Le vêtement de la religion et de la pratique est alors très précieux pour nous permettre d’intégrer ce que nous venons de vivre. Cela est même encore plus essentiel quand la conscience s’établit dans la perception que l’on n’est pas un individu séparé, donc que le monde est en nous et nous concerne autant que notre propre corps. Se transformer, se réaliser c’est donc aussi transformer le monde, participer à sa réalisation.
Toute l’histoire de l’humanité est destinée à nous conduire au dévoilement de notre identité profonde qui est cette essence lumineuse. Elle nous conduit par une pédagogie formidable à l’Assomption de la conscience humaine, à la connaissance de l’unité dans la multiplicité. Celle-ci se fait à travers le déploiement d’une seule âme qui s’est manifestée de façon binaire : celle d’Adam et Eve. Elle se déploie dans le scintillement des reflets d’une lumière unique sur les miroirs du monde.
L’âme d’Adam porte l’éducation - mot qui en arabe se dit « tarbiya » - et qui comme en hébreu est de même racine que « Rabb » : le Seigneur.
Le Père et la Mère cosmiques
L’âme d’Eve porte la Miséricorde maternelle qui fait mûrir la « Rahma » mot de la même racine que « rahima » la matrice de la mère. Ces deux pôles de la Présence divine : Majesté de la transcendance de type paternel et Beauté de l’Immanence de type maternel sont les parents du monde. Nous continuons donc de naître à chaque instant dans un mûrissement qui s’effectue dans le ventre de notre mère cosmique et nous continuons d’être éduqués par le Père cosmique. Ces deux pôles de la Présence divine se manifestent à travers toutes les influences spirituelles en œuvre dans le monde.
Cette manifestation bipolaire de la Présence divine semble conduire le monde tout entier vers sa deuxième naissance, celle de l’âge d’or. Après l’hiver, la vie nous apprend qu’il y a un printemps. C’est l’annonce d’une bonne nouvelle pour ceux qui se sentent perdus et c’est naturel et évident pour ceux qui sont conscients de la loi universelle des cycles. Dans les différentes religions, c’est justement une sorte de fin de cycles annoncée, un renouveau, tout entier pour le monde et le cosmos.
En attendant l'Age d'Or
Cheikh Nazimndous attendent leur dernier envoyé « kalkiavatara ». Les musulmans attendent et préparent la venue de l’Imam Mahdi lequel préparera à son tour la deuxième venue de Jésus dans sa gloire.Ces façons de nommer différemment la même figure ne doivent pas voiler qu’il s’agit de la même conscience en œuvre dans le monde. Il s’agit d’une grâce spécifique qui nous conduit tous ensemble - non séparés- à réaliser que nous sommes tous UN, une seule famille.
Le monde se dirige qu’il le veuille ou non vers cet avènement mais il existe des hommes qui accompagnent ce mouvement et d’autres qui y résistent. Etre le témoin de son temps devrait consister à prendre conscience de ce mouvement merveilleux afin de savoir comment l‘accompagner plutôt que de le retarder. Oui nous sommes prédisposés à cette liberté totale, au-delà des religions particulières, comme l’eau de la rivière se libère des berges à l’océan, mais ceci ne sera possible qu’à l’avènement de l’âge d’or.
En ce temps de l’âge d’or, la spiritualité sera spontanée, le vécu des hommes suivra exactement les lois de l’univers, il n’y aura plus de séparation entre religions et spiritualité.
Philippe de Vos- Amanoullah