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L'hospitalité ne relève pas seulement de la morale individuelle mais aussi de la morale internationale. Les conjonctures économiques acculent des foules à immigrer, au péril de leur vie, dans les pays européens. «On ne peut pas accueillir toute la misère du monde», disait un homme politique, il y a quelques années. C'est peut-être vrai. Reste que, sans aucun doute, on peut améliorer nos possibilités. Le nombre d'étrangers résidant en France est stable depuis les années trente. «La France est devenue le pays d'Europe où la croissance démographique dépend le moins de l'immigration» (François HARAN, directeur de l'INED). Nous ne pouvons plus nous prévaloir du beau titre « France, terre d'asile». |
Jeunes de l'association à la Caravelle. |
Enfants devant le local de "la Caravelle". |
Parmi les étrangers résidant en France, le nombre des «sans papiers» est impressionnant.
La patrie des droits de l'homme peut-elle se résigner à voir s'accroître, sur son sol,
le nombre de ceux qui sont exclus des droits les plus élémentaires
et qui vivent dans l'angoisse d'un contrôle policier et d'une expulsion ? ». |
Des élections ont lieu régulièrement : présidentielles, législatives et municipales. |
Michel Jondot et Saad Abssi, fondateurs de nos associations. |
"Exil", tapisserie de "Mes-tissages" |
«On ne peut pas accueillir toute la misère du monde». On peut néanmoins lutter contre les causes de la misère : l'injustice dans les relations économiques dont font les frais les pays en développement. S'il faut réduire les flux migratoires attaquons-nous à ce qui les produit. Quels discours politiques entendons-nous sur ce sujet ? Quels programmes sont exposés ? Ces questions font souvent peur aux candidats à toutes les élactions. N'hésitons pas à les poser! |