Au moins depuis 1975, date à laquelle il fit naître, à la demande des évêques de France, le Secrétariat pour les Relations avec l’Islam, le Père Michel Lelong se bat en France avec courage pour que les catholiques non seulement respectent l’islam mais créent des relations fraternelles avec les musulmans de notre pays. C’est grâce à lui que de nombreuses associations islamochrétiennes ont vu le jour en France et que l’Eglise se veut un espace d’accueil pour le monde musulman. L’hommage que lui rend ici un philosophe algérien montre bien qu’il a su se faire entendre en islam.
Michel Lelong
Lorsque la « Maison islamochrétienne », par la voix de Michel Jondot, me demande d’écrire un article à propos de Michel Lelong, figure du dialogue interreligieux, je n’ai pas hésité. En ayant à l’esprit que seuls trois points forts de ses engagements majeurs seront traités : celui du dialogue interreligieux, sa lecture de l’islam et sa position pour une paix juste en Palestine.
En effet, d’autres aspects ne concernent pas outre-mesure les musulmans, comme les controverses, les débats théologiques au sein de l’Église, et les clivages et nuances entre « traditionalistes » et « progressistes » chrétiens. Nous respectons la diversité au sein de chaque communauté.
Né le 25 février 1925, le père Michel Lelong, est une des figures du dialogue islamochrétien en France depuis près de cinquante ans. Il se veut « Prêtre de Jésus-Christ parmi les musulmans ». Le monde a besoin de repères et d’homme de foi comme Michel Lelong. Sa rencontre avec les musulmans est ancienne et féconde.
Son engagement
pour le dialogue interreligieux
Le jour de la rentrée à l’Université d’Alger, en 1951, Michel Lelong, participe, déjà, à une rencontre islamochrétienne entre étudiants. Les musulmans étaient représentés par Ali Merad, qui va devenir un grand islamologue en France et un de ses amis et compagnons pour le dialogue islamochrétien. Selon ses mémoires, auparavant Michel avait été impressionné par le film sur la vie de Charles de Foucauld en Algérie, « L’Appel du Silence ». Sa décision fut prise : il sera prêtre pour vivre parmi les musulmans.
Seul prêtre à préparer une licence d’Arabe dans le monde étudiant, il lie des relations avec les Algériens de toutes origines. Un groupe de rencontre se forme où chacun apprend à se connaître et à se parler. Pas de prosélytisme dit-il : « Le cœur de chacun est un mystère dans son cheminement vers Dieu ». En outre, il est sensible à la juste cause du peuple Algérien et est attentif aux œuvres intellectuelles et aux engagements de Louis Massignon et de Jacques Berque.
Diplômé de l’Université d’Alger, Michel se rend ensuite à Tunis, à l’Institut des belles Lettres Arabes (IBLA). Il étudie la culture musulmane. Il cultive le sens de la tolérance : la soif de s’entreconnaitre, de se respecter dans le cheminement humain et spirituel de chacun. Il sera encouragé par l’événement historique de Vatican II en ce qui concerne le lien avec les musulmans.
L’appel de l’Eglise
au dialogue
Au concile Vatican II, l’Église porte un nouveau regard sur l’islam. Le temps des préjugés, voire des attaques, était révolu ; sous la conduite de Jean XXIII puis de Paul VI, et des évêques arabes et non arabes en terre musulmane, l’Église tourne une page et favorise enfin le dialogue interreligieux.
La déclaration conciliaire « Nostra Aetate » comportait un appel décisif : « L’Église regarde avec estime les musulmans qui adorent le Dieu un, vivant et subsistant, miséricordieux, tout puissant qui a parlé aux hommes (…) Si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le Concile les exhorte tous à oublier le passé, et à s’efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté». (Nostra Aetate §3).
En plus de l’Évangile et de l’expérience des mystiques comme St François d’Assise, ce texte sur l’interreligieux éclairera encore plus Michel Lelong. Sa rencontre sur le terrain avec l’islam le passionne et lui ouvre des horizons nouveaux. Il va nouer des liens profonds avec les élites musulmanes en France et dans tout le monde arabe. C’est d’ailleurs Michel qui me présenta, dans les années soixante-dix, Eva de Vitray Meyrovitch, brillante universitaire française et auteure convertie à l’islam, spécialiste du soufisme, le théologien et érudit musulman indo-turc Mohammed Hamidoullah et l’islamologue et historien Mohamed Arkoun, durant une époque riche en débats.
Comme dans d’autres pays, l’Église de France crée le « Secrétariat pour les Relations avec l’Islam» (S.R.I.). Michel Lelong fut appelé à le diriger après avoir travaillé à sa création à la demande de Mgr. A. Collini, archevêque de Toulouse, ouvert au dialogue, un autre de mes amis, ville où j’étais étudiant. Michel et d’autres prêtres et évêques furent les précurseurs du dialogue moderne islamo-chrétien de par la présence des migrants en Europe et les questions que posaient les musulmans à la société occidentale désenchantée. Michel Lelong a choisi de militer pour l’amitié, la fraternité et l’hospitalité, dans l’intérêt commun.
Dans la région de Toulouse, où je l’ai connu pour la première fois, il y a plus de quarante ans, nous avons organisé plusieurs passionnantes rencontres islamochrétiennes, notamment à l’Abbaye d’Encalcat, des bénédictins, Dourgne, près de Revel. Dialoguer pour se connaître et se comprendre allait de soi pour Michel Lelong et pour tous les hommes et femmes de bonne volonté. A Cordoue en 1975, il m’a invité à participer à la première grande rencontre internationale islamochrétienne. Je découvrais le monde des débats âpres entre théologiens sur la relation entre nos deux religions et deux mondes.
Michel encourage depuis longtemps les croyants au dialogue et aide les Français et les occidentaux à dépasser les réactions de peur, pour respecter le droit à la différence et avoir une attitude juste à l’égard des musulmans. Il favorise l’interconnaissance et la découverte sereine de l’islam. Il est un semeur de la foi ouverte et responsable, de la culture de la paix et du sens de la justice.
Le même Dieu
Dans cette vocation Michel rappel à tous que c’est le même Dieu qui nous appelle : « le ‘Dieu’ Un, les musulmans ainsi que les arabes chrétiens l’appellent ‘Allah’ : Il est universel et au-delà de tout nom. » Michel met l’accent sur les convergences, sans omettre les divergences. Il précise qu’il s’agit de rapprocher les communautés, les peuples, d’approfondir la foi paisible de chacun, animé du désir de le rencontrer en vérité et de vivre ensemble entre croyants et êtres humains raisonnables.
Lors des polémiques et controverses au sujet de l’islam, il affirme : « Je ne peux pas accepter qu’au nom de la liberté de la presse - que je respecte -, on puisse attaquer les religions. » Il défend la Tradition abrahamique.
Il sait que les différences entre les grandes religions sont un mystère du dessein de Dieu. Il rapporte souvent ce verset du Coran : « Si Dieu l’avait voulu, Il aurait fait de vous tous une seule communauté ; mais il a voulu vous éprouver par le don qu’Il vous a fait ; cherchez à vous surpasser les uns les autres dans les bonnes actions. Tous vous retournerez à Dieu et Il vous éclairera sur vos divergences»» (Coran, sourate 5, verset 48.)
Il écrit : « Ensemble, au-delà de toutes différences, nous partageons la même création, le même monde, les mêmes défis. Ensemble, dit-il, nous sommes appelés à trouver le bonheur en bâtissant la paix, et nul ne peut prétendre rencontrer le Créateur s’il ne travaille à la fraternité entre tous les hommes. «Aimez-vous» : le commandement que le Christ nous a laissé est commun à tous ; le jugement sera le même pour tous : nous serons jugés sur l’Amour. »
Les rencontres d'Assise
Avec Michel, et l’évêque d’Alger Henri Teissier, et d’autres croyants et dignitaires religieux, d’Algérie, de France et du monde entier, nous avons participé aux rencontres d’Assise organisées par le pape Jean Paul II. Michel se retrouve pleinement, il écrit : « C’est au nom du vrai Dieu, celui qu’invoquent les Chrétiens, les Juifs et les Musulmans que nous sommes attachés à promouvoir la justice et la Paix, dans l’attente de sa révélation plénière où il sera enfin tout en tous. »
Michel Lelong n’exclut personne, il estime que personne n’est supérieur, il ne méprise jamais l’autre. Il applique la maxime « Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’on te fasse » et sait, comme l’enseignent le Coran et la Bible, que la foi va avec les bonnes œuvres : «Vous n’atteindrez la piété qu’en faisant don des biens que vous aimez le plus » (Coran).
En ce XXIe siècle, nous avons besoin de prêtres, et de tant d’autres amis chrétiens engagés, pour défendre le dialogue, l’amitié et le pluralisme. Nous partageons le fait qu’il est possible de vivre ensemble, en dialoguant, en régulant les tensions et en articulant diversité et unité, pardon et fraternité, tradition et progrès.
Michel Lelong a œuvré pour réunir les personnes de bonne volonté, musulmans, juifs, chrétiens et ceux qui accueillent autrui. Témoigner par la bonne parole est notre tâche. Le Coran énonce : « Vois-tu à quoi le Seigneur compare la bonne parole ? C’est à un bel arbre dont les racines se fixent solidement dans le sol et dont la ramure s’élance vers le ciel. »
Il y a près de vingt-cinq ans, en 1993, avec Michel et des compagnons de route, militants de l’amitié islamochrétienne, nous avons fondé le Groupe d’Amitié Islamochrétien, GAIC, pour contribuer au vivre ensemble et à la sauvegarde des valeurs spirituelles et morales communes. Le GAIC continue à semer les graines de la culture de la paix.
Il s’agit de consolider l’amitié islamochrétienne dans la cité moderne et d’interpeller tous les acteurs de la société, les politiques, les médias, et les élites cultuelles, scientifiques, culturelles, pour apprendre à vivre ensemble. Toute pensée, comme celle de Michel, doit être un cri d’alarme qui éveille les consciences et propose des remèdes et des solidarités. Il est des paroles qui sont des actes. Les associations du dialogue symbolisent l’acte de respecter autrui, notamment les plus humbles, et l’espérance de voir changer le monde.
Sa lecture ouverte de l’islam
Nul n’a le monopole de la vérité. C’est notre conviction, que l’islam enseigne. Avec Michel, nous avons souvent discuté de points théologiques et culturels sensibles. Il a toujours été très attentif. Il respecte les musulmans et l’islam. Je n’avais pas de mal à expliquer que le Coran, tel que vécu et interprété depuis quinze siècles par la très grande majorité, dialogue, critique, s’adresse aux adeptes d’autres religions, dénonce et prévient les extrémistes, les idolâtres, les négateurs, les tenants du dogmatisme et les auteurs de comportements répréhensibles, mais n’exclut pas.
Il avertit, appelle à la réflexion, à l’examen de conscience, au repentir et au changement du dedans. Il rappelle, confirme et en même temps dépasse, sans annuler, les révélations antérieures, les religions des « Gens du Livre ». Il se veut accomplissement final d’une histoire commune. Le musulman reconnaît tous les prophètes. Michel sait tout cela et a cherché à le diffuser, en respectant autrui.
C’est un appel à l’humilité et au respect du droit à la différence. Michel rappelle dans ses ouvrages que Le Coran ordonne le dialogue civilisé : « Dialogue avec eux de la meilleure façon ! Seul ton Seigneur sait qui est égaré loin de son chemin, il est le Seul à reconnaître les biens guidés » et ajoute « Il guide à Sa Lumière qui Il veut ».
En effet, le Coran préconise la logique du consensus et du rapprochement, pour notamment se garder de l’idolâtrie et de l’égocentrisme : « Dis leur, venez à une Parole commune-juste. » Il insiste sur le fait que : « nulle contrainte en religion » et proclame : « Croit qui veut et nie qui veut » En même temps, Il appelle à la vigilance pour ne pas être otage de l’autre et éviter le relativisme et le syncrétisme. Face à la difficulté, Il exige le respect du mystère et conseille la voie des désaccords raisonnables. Il précise que les chrétiens sont les plus proches des musulmans.
Michel Lelong a longuement étudié l’islam et écrit des ouvrages sur la question (1) Il est touché du fait que L’islam reconnaît la part de vérité chez autrui et rend possible le salut aux non musulmans qui croient en « Dieu » et pratiquent le bien. Le meilleur parmi les êtres humains est défini comme le plus pieux. Michel sait que cette dimension ouverte et universelle a fait dire à Ibn Arabi : « Mon cœur est apte à recevoir tous les êtres » et à l’Émir Abdelkader « Si les chrétiens et les musulmans m’écoutaient je ferais d’eux des frères ». En effet, la Parole de Dieu est inépuisable, même si chacun croit en détenir la plénitude révélée.
Appel à l’amour de Dieu
et du prochain
Michel Lelong sait que l’islam repose des questions fondamentales, que l’Occident a cru évacuer. Il constate que dans une époque désenchantée et désorientée par la sortie de la religion hors de la vie en Occident, la séparation outrancière, voire l’opposition entre les dimensions essentielles de l’existence, passant d’une posture areligieuse initiée au Siècle des lumières, à celle antireligieuse d’une partie du monde moderne ; les controverses, les concurrences, ou, pire, les nouvelles « guerres » de religion sont doublement absurdes.
Elles sont tout d’abord contraires à nos références fondatrices respectives. Le Coran et l’Évangile appellent à l’amour de Dieu et du prochain. Ensuite, les religions sont face à des défis communs. Michel rappelle à tous que le devenir des uns dépend en partie de celui des autres. En effet, il est puéril de se disputer. Il n’y a plus de guerres de religions.
Les croyants, avec l’aide de prêtres courageux comme Michel, tentent de résister à la représentation déformée de la religion, au nivellement, à l’attitude antireligieuse, à la déshumanisation, à la marchandisation, à la loi du plus fort et à la politique des deux poids et deux mesures. Les peuples ne sont pas dupes. Le dialogue interreligieux, la pluralité et la représentation respectueuse de la tradition de l’autre, sont parmi les conditions de production de la civilisation, qui nous font défaut.
Michel sait que l’extrémisme n’a pas de visage, ni de religion, ni de nationalité. Il nous demande de continuer à tenter d’œuvrer ensemble fraternellement pour interroger et interpréter nos sources, nos textes fondateurs, éduquer les nouvelles générations et informer le monde. Pas seulement pour dénoncer l’injustifiable, mais pour énoncer une voie d’avenir, celle de la justice et de la paix.
Dénoncer ceux qui discriminent au nom de l’islam, du christianisme, du judaïsme, ou de toute autre référence comme la « laïcité » est un devoir. Aujourd’hui, en tant que croyants et humanistes, toutes sensibilités confondues, bien que cela n’apparaisse pas assez, nous sommes souvent unis face à l’usurpation du nom de la religion. De plus, Michel remarque qu’au vu de la symbiose millénaire entre les chrétiens et musulmans, il faut continuer à croire à l’amitié-islamo-chrétienne et abrahamique.
Il est clair que des chrétiens en Orient et des musulmans en Europe sont soumis à de graves épreuves, de par la montée des obscurantismes, des intolérances et de la xénophobie. Il faut en cerner les causes, qui sont d’abord politiques, que rien ne peut justifier. Dire son sentiment horrifié et ému au sujet des actes xénophobes est un devoir.
Avec nous, il constate qu’il est aberrant et odieux de faire l’amalgame, de prétendre que depuis longtemps le musulman a un problème avec la pluralité et que l’intolérance est la règle et la liberté de conscience inexistante. Il est tout aussi aberrant de faire l’amalgame entre des politiques néocoloniales et le christianisme. Que des usurpateurs fanatisés se laissent manipuler n’est pas surprenant. Ils sont le contre-exemple. La majorité des croyants éprise de liberté, de paix et de justice, souffre d’assister à des dérives commises abusivement en son nom.
Sa position pour une paix juste
au Moyen-Orient
Michel Lelong, comme le pape François et tous les êtres objectifs, sait que les religions sont utilisées comme un masque et ne prônent jamais la violence aveugle, le crime et la vengeance. Il défend l’amitié judéo-islamo-chrétienne, et met en avant le principe clef qu’il n’y a pas de paix sans justice.
Dans ce sens, au sujet de la question politique palestinienne et du Moyen-Orient, il est clair : « A Gaza et en Irak, des centaines de morts, des milliers de blessés et de réfugiés ont été les victimes de conflits politiques dans lesquels les religions sont injustement impliquées. En face de tels événements, on peut être amené à se demander : pourquoi, trop souvent encore, les religions contribuent-elles à aggraver les conflits au lieu de les apaiser ? Pourquoi le dialogue interreligieux dont on parle tant depuis le concile Vatican II ne parvient-il pas à empêcher ces drames ? Enfin, est-il normal que, de nos jours encore, et malgré les progrès de ce dialogue, beaucoup de responsables et porte-parole du christianisme, du judaïsme et de l’islam interviennent uniquement en faveur de leurs coreligionnaires, certains évêques et pasteurs semblant se préoccuper uniquement du sort des chrétiens, certains rabbins de celui des juifs et certains imams de celui des musulmans ? Il est, certes, légitime qu’une solidarité particulière existe entre les membres d’une même communauté de foi. Mais si les croyants veulent être vraiment fidèles au message des prophètes bibliques, à celui du Christ et à celui du Coran, ils doivent être attentifs à l’être humain, quelle que soit son appartenance religieuse et qu’il soit croyant ou non. Ils doivent aussi – et surtout – être, ensemble, particulièrement attentifs à ceux qui souffrent, à ceux qui sont rejetés, oubliés, opprimés, quelle que soit leur religion ou leur culture. C’est dans cette perspective que face à la situation actuelle au Moyen-Orient, les responsables des Églises chrétiennes, du judaïsme et de l’islam doivent se concerter, unir leurs voix et agir ensemble pour la justice et la paix. »
En effet, alors que les extrémismes religieux donnent à penser que les religions sont facteurs de guerre, il est vital de montrer qu’une parole de vérité, exprimée à partir de la sensibilité de chacun, peut témoigner du dialogue, en respect de la part de l’autre. Michel Lelong proclame que les conflits et les violences injustifiables sont avant tout de nature politique, et non de nature religieuse, la religion est instrumentalisée. Michel, solidaire des causes justes, dit à tous que les responsables religieux doivent contribuer au discernement. Ils ont une parole de justice et de paix à prononcer ensemble.
Artisan du dialogue interreligieux, lecteur respectueux de l’islam, militant pour la paix juste au Moyen-Orient, ce parcours est édifiant, il encourage à poursuivre plus que jamais notre engagement, afin que la différence de nos chemins, de nos cultures et de nos religions soit vécue comme une miséricorde. En ces temps ambivalents, porteurs d’incertitudes et d’opportunités, il n’est pas vain de dialoguer et de rendre hommage à des figures comme Michel Lelong.
Mustapha Cherif